vendredi 22 juin 2007

crise de nerf et restant de sauce

woa...

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ok, je vais m'en remettre, mais... woa... c'est incroyable ce qu'une accumulation de stress peut faire à un p'tit corps sans défense et en manque de sommeil.

*détails peu ragoûtants*

J'étais au labo d'informatique pour la 5e journée-de-plus-de-10-heures en ligne, à ma 13e heure devant l'ordinateur, quand le stress des dernières semaines a eu le dessus, j'ai perdu mon zen (qui m'avait permis de bien travailler depuis la fin de semaine) et tout le contenu de mon estomac avec. Vomissements incontrôlables, conscience chancelante, panique envahissante... 23h... dissertation impossible à écrire due le lendemain (aujourd'hui) à 16h...

*fin des détails peu ragoûtants*

Une étudiante allemande qui rentrait chez elle en voiture dans la même direction m'a déposée en chemin, j'ai pris une douche bien chaude et je me suis couchée pour quelques heures avec l'espoir de me relever aux petites heures pour continuer/terminer ma rédaction. Vers 6h30, la crise de nerf s'est poursuivie de plus belle avec un déluge de larmes, aussi incontrôlables que le désespoir de la veille, qui a duré une bonne demi-heure et s'est graduellement estompé jusque vers 7h30.

Je vais mieux - il faut croire que toute mon énergie négative est sortie, je suis 'débloquée'. J'ai décidé que ma santé mentale valait bien le 2.5% de pénalité pour remettre ma dissertation avec une journée de retard, et depuis 7h30 je rédige. Je rédige lentement, mais je rédige, et c'est plutôt bien, contrairement à ce que j'avais produits ces deux derniers jours. J'enverrai le tout par courriel demain après-midi, mon prof est averti.

Je n'aime pas avoir à remettre un travail en retard, mais je suis assez certaine qu'au final, le résultat sera meilleur (même avec la pénalité) que si j'avais remis ce que j'aurais pu terminer d'ici 16h aujourd'hui si ce n'est de la crise de nerf.

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4kg de perdus et une crise de nerfs en règle: les études graduées, c'est mauvais pour la santé.
CQFD

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