lundi 31 mars 2008

Lundi matin...

... et une longue journée de formation en perspective. Encore et toujours dans la salle de conférence sans fenêtres, mais avec l'excellente R., donc sans inquiétude d'ennui - elle est une enseignante/tutrice des plus efficaces.

Après l'interminable mercredi, la fin de la semaine dernière est passée sans qu'on s'en rende compte. J'ai passé jeudi dans la 'salle de courrier', là ou le travail avance à 120km/h et ou *aaaaargh! je n'ai pas d'accent sur le 'u' * on se sent mal de prendre une heure de lunch complète tellement il y a de travail à faire dans la journée. J'étais épuisée en terminant à 16h30 mais, mon dieu, que j'ai appris des choses! (et j'ai très, très bien dormi cette nuit-là)

Ma journée 'courrier' m'a empêché de participer à la journée d'ateliers 'Skilled Migrants', alors vendredi matin j'ai eu une mini-formation personnalisée et accélérée, et j'ai terminé la semaine à la réception, ou j'ai pu répondre à quelques questions moi-même. C'est agréable de finalement sentir que je sais certaines choses, assez pour aider des clients!

mercredi 26 mars 2008

de retour au travail

Le travail universitaire cette fois: après une première semaine de travail trop épuisante pour avoir la force d'ouvrir mes livres une fois de retour à la maison (une heure ici, une heure là, sans grand résultat), une première fin de semaine (et la majeure partie de la 2e semaine) avec la grippe, une deuxième semaine marqué par la visite à Chch de Suzanne, Tim, le frère de Tim et sa femme (distraction, distraction), et la longue fin de semaine de Pâques sans motivation ni accès à la bibliothèque (biblio publique & universitaire fermées vendredi, dimanche et lundi, ouvertes 4 heures le samedi), j'ai épuisé mes excuses et je me suis remise à travailler plus sérieusement sur ma recherche. Le fait que je n'ai toujours pas d'ordinateur ne m'aide pas côté productivité - prendre des notes de lecture et copier des citations à la main, c'est long! - mais j'avance tout de même, et c'est ça le principal.

Écoute passive

Je ne sais pas ce qu'il y avait dans l'air aujourd'hui, mais pour nous - les 4 'newbies' du bureau - la journée n'en finissait pas de finir...

Je suis arrivée avec un peu de retard*, mais tout de même bien à l'avance pour la réunion générale du mercredi matin qui commence à 8h30. En croisant ma manager dans le corridor, j'ai appris que j'avais manqué 'notre' réunion du mercredi matin. Hein? il n'y a pas eu de réunion tôt le mercredi (avant celle pour tout le bureau) les deux dernières semaines, il n'y a pas de réunion additionnelle dans notre horaire, et je n'ai aucune idée qui est inclu dans ce 'nous'. Pas le temps de demander des éclaircissements, la réunion générale débutait déjà: d'abord, deux courtes présentations sur de récents changements à certaines politiques, puis une troisième présentation, sur la Convention de l'ONU sur les Droits de l'enfant. Une longue présentation. Une longue présentation sans aide visuelle (powerpoint) parce que l'ordinateur était d'humeur récalcitrante - donc une présentatrice un peu perturbée et stressée par le manque de support visuel. Et sans grand talent pour résumer un sujet aussi complexe et le rendre intéressant et relevant pour son public non-initié. Une HORREUR. Ai-je mentionné les chaises extrêmement inconfortables, les néons qui clignotent un peu - à peine, vraiment... mais juste assez... juste assez pour qu'on le remarque - et l'absence de lumière naturelle dans la salle de conférence?

Après une heure de torture onusienne, quelqu'un a dit tout haut ce qu'on pensait tout bas - 'I hate to interrupt, but could you wrap it up?' - et on est retournés au travail. Dans notre cas, deux heures de formation sur le Manuel d'Opération, notre bible qui contient toutes les politiques d'immigration. La première heure nous étions 6 assis autour de notre manager et son ordinateur, tentant tant bien que mal de voir ce qu'elle faisait à l'écran (à 1.5m de distance) et de rester concentré(e)s. Les chaises étaient confortables et les néons ne clignotaient pas, mais la lumière naturelle était loin et le déficit d'attention marqué. Après quelques exercices pratiques avec le manuel 'en ligne' sur nos propres ordinateurs - aussi intéressants qu'efficaces pour apprendre, et ce dit sans sarcasme - notre manager a malheureusement recommencé à nous répéter l'importance de certains détails, et de ne jamais donner de réponse définitive aux clients qui se présentent à la réception, et de faire attention de généraliser l'information qu'on donne...blablabla**... Les épaules se courbaient, les regards se dirigeaient vers l'horloge, les yeux devenaient un peu vitreux... après presque 20 minutes sans réaction de notre part, elle nous a finalement envoyés manger.

De retour du lunch, j'ai profité de ce qu'on venait d'apprendre et d'une heure et demi de libre - du temps de travail non-organisé/dédié dans notre horaire d'introduction - pour faire une partie de mes devoirs de certification. Autant l'aspect magistral de la formation était pénible, autant les connaissances acquises sont importantes: le Manuel d'Opération est au coeur de notre travail d'agents d'immigration, et être capable de facilement me retrouver dans tous les tours et détours des politiques va me rendre la vie beaucoup plus simple.

La journée s'est terminée avec, vous l'aurez deviné, une dernière présentation magistrale - tous les mercredis après-midi, des agents spécialisés en résidence permanente organisent un atelier d'information pour le public. Une semaine le focus est sur la résidence 'familiale', l'autre semaine sur la résidence 'migrant qualifié', en alternance à chaque semaine. Cette semaine on devait assister à l'atelier 'migrants qualifiés' - dans la même salle de conférence que la réunion du matin. Heh.

Heureusement pour moi, j'ai pu quitter après seulement 30 minutes, puisque je devais être à la maison pour recevoir mon nouveau lit (celui que j'ai acheté la semaine dernière était trop dur et j'ai profité de la garantie de 7 jours pour en essayer un autre - j'ai une autre semaine pour décider si j'aime celui-ci).


* notre journée de travail commence à 8h-flexible du matin: personne ne s'inquiète tant qu'on arrive entre 8h et 8h30 et qu'on ajuste l'heure à laquelle on quitte (ou nos pauses) en conséquences.

** ce sont des règles de conduite importantes, qu'on nous répète depuis notre arrivée - plus on nous le dit, plus on s'en souviendra, mais repousser l'heure du lunch d'une demi-heure alors qu'on est clairement zombis et affamé(e)s pour nous donner les mêmes informations 5 fois sous des formes différentes, c'est quelque peu exagéré.

mardi 18 mars 2008


Redfox, par Steve Hinch (Yellowstones, Wyoming, USA) - un des gagnants du concours de photos Nature's Best du Musée d'Histoire Naturelle Smithsonian.

C'était ma contribution de la semaine. Ma coloc s'installe devant The Devil Wears Prada avec un de ses amis, alors que je m'apprète à passer ma première nuit dans mon nouveau lit. Fini le matelas gonflable!

mercredi 12 mars 2008

la vraie vie, c'est épuisant *soupir*

Tellement épuisant, en fait, que j'ai à peine l'énergie d'écrire ceci.

J'irais bien me coucher dans les prochaines minutes, mais je termine une fournée de mini-muffins aux patates sucrées (kumara en NZ) pour l'assemblée générale annuelle de l'asso postgraduée demain midi. Je pensais pouvoir prendre une heure de lunch allongée pour y assister (c'est à l'université, donc une vingtaine de minutes en autobus pour m'y rendre à partir de mon bureau du centre-ville) mais je suis en atelier toute la journée demain et vendredi - l'induction du Department of Labour au grand complet - alors ma coloc va déposer ma contribution à mes collègues avant d'aller en cours demain matin. Les étudiants postgradués veulent avoir un choix d'activités, et une représentation à l'université, mais la majorité d'entre eux n'ont pas tendance à vraiment participer aux activités... Pour les attirés à l'AGM, on a décidé de prendre l'approche digestive: réunion à l'heure du lunch + grignotines pour ceux qui se présentent, le tout publicisé à l'avance.

Je sors la 2e fournée, je mets la 3e à cuire, je lis un peu et dès que les derniers muffins sont prêts, je m'endors.

Et oui, on m'attendait lundi matin - ma manager avait simplement (!) oublié de m'appeler la semaine dernière pour confirmer mon horaire cette semaine.

dimanche 9 mars 2008

Un petit peu d'anxiété

Suzanne me dit que c'est plutôt normal, mais ça me trouble quand même un peu: ma nouvelle manager devait m'envoyer un 'paquet de bienvenue' la semaine dernière et je n'ai rien reçu. Pas d'information, pas d'instructions... rien. Je prends la route pro-active et je prévois être au bureau à 8h30 demain matin, en espérant qu'on m'attends.

Ma dernière journée de vacances s'est passée en partie à Cheap as Chips, un concert en plein air donné près de l'université, avec des amis et ma nouvelle coloc Lianne. On a gelé un peu une fois que les Southerlies (les vents du sud) ont volé la vedette au soleil vers midi, mais on a dansé pendant plus d'une heure et demi au son reggae-dub-jazz-funk (avec une touche d'électro) des Black Seeds et on est partis avant que la pluie ne commence.

J'ai une tonne de voeux de bonne-chance-et-bon-début en poche, plusieurs amis heureux que je m'installe à Chch pour le foreseeable future (et ma joie réciproque que mon amie Marie ait décidé de rester ici aussi, avec son copain Kiwi, au lieu de lui faire voir l'Angleterre comme elle le prévoyait).

J'espère que je vais bien dormir ce soir...

mercredi 5 mars 2008

possibilité thaïlandaise

Mon iBook est bel et bien mort, il n'y a plus rien à faire pour le sauver - enfin, plus rien qui ne me coûte pas trois fois le prix de l'ordi. Ça aurait quelque chose à voir avec le réseau vidéo, qui dans les Mac est intégré à la carte mère bla bla bla bla... bref, je me retrouve avec un ÉNORME disque dur externe. De la grosseur d'un vieux iBook. Avec seulement 40GB de mémoire.

Mon budget va probablement en souffrir un peu pour les prochains deux mois, mais 1) j'ai besoin d'un portable rapidement, 2) je veux un Mac, 3) je veux un Mac qui dure plus que 12 mois et 4) je commence à travailler lundi prochain. Je crois que je vais me laisser tenter et acheter un petit Macbook neuf.

Les prix sont décourageants en Nouvelle-Zélande mais, par un heureux hasard, Beer est en vacances chez sa mère en Thaïlande jusqu'à la fin de la semaine et s'est transformée en magasineuse personnelle. Je n'aurais pas le clavier québécois, mais j'économiserais probablement près de $400... Depuis le temps que Beer me répète qu'en Thaïlande, l'électronique c'est 'pas cher pas cher', et bien je confirme, c'est pas mal moins cher qu'ici! C'est tout de même un peu plus cher que les prix étudiants au Canada (j'ai bien pensé commander le macbook à travers ma cousine à Laval), mais le coût du transport international UPS égalise les choses.

J'attends un courriel spécifiant le prix de certaines modifications, mais je crois bien que je vais continuer de dormir sur un matelas gonflable ($40, queen-size, chez K-mart cette semaine!) quelques temps et dépenser mes économies du moment sur l'ordinateur - qui me permettra de travailler à la bibliothèque ou dans un café, donc je ne remarquerai même pas que je n'ai toujours pas de table de travail à la maison :)

samedi 1 mars 2008

La mort d'une machine

mon ordinateur est mort.

la session d'internet de la biblio expire dans 124 secondes.

des nouvelles plus tard...