dimanche 25 février 2007

jeudi 22 février 2007

la recette du jeudi matin (a.k.a When blue, bake cookies)

C'était le vingt du deux, et j'avais les bleus...

après une semaine révolue à Chch, j'ai été subrepticement attaquée par un coup de déprime hier soir. Je n'avais pas envie de me retrouver toute seule dans ma chambre qui sent le vieux tapis - je voulais être dans la belle maison de ma mère avec elle, ma soeur, Tim et la ménagerie. Une journée passée à courir d'un bord à l'autre à l'université sans pouvoir finaliser mon iscription avait probablement quelque chose à y voir...

Hamilton est hors de mes moyens pour l'instant, alors je me suis rabattue sur la traditionnelle baking therapy - pour autant que faire se peut avec les (plutôt pitoyables) moyens du bord. On ne peut pas cuisiner grand chose avec un four qui fonctionne à moitié! Je vous présente donc les Oaty Choc-chip Cookies version cuisine taudis: (mes modifications sont en italiques)

125g (1/2 cup) unsalted butter, softened
1/2 cup (110g) caster sugar (du sucre blanc)
1/2 cup (110g) firmly packed brown sugar
1/2 tsp vanilla extract
1 egg
1 1/4 cups (110g) rolled oats
1 cup (150g) plain flour
1/2 tsp baking powder
1/2 tsp bicarbonate of soda
175g good-quality dark chocolate if you can find some, chopped
150g roasted hazelnuts, peeled, chopped

  • Preheat oven to 170C or what seems like about right if the oven doesn't have degrees on the dial. Like 3 baking trays with baking paper (or prepare to reuse the only one you have).
  • Using electric beaters or a wooden spoon and plenty of determination, beat butter, sugars and vanilla if you have some until pale and thick. Beat in egg until just combined if you remember to put it in at all. using a wooden spoon (ah-ha!), fold in oats. Sift flour, baking powder, soda and 1/2 tsp salt over the mixture, then fold in. If the only soda available smells like garlic and curry powder, omit. When almost incorporated, fold in the chocolate and hazelnuts, or just the chocolate if it's all your grocery store had. Using an ice-cream scoop or your wooden spoon, scoop balls of dough (about one heaped tbsp) onto the prepared tray 4cm apart. Flatten slightly, then bake (in 2 batches) for about 10 minutes, up to 25 if your oven door doesn't close, or until golden crisp.
J'ai oublié l'oeuf, remplacé la vanille par 2 tbsp de cacao, omis le bicarbonate de soude et les noisettes, et je me suis contentée du chocolat 'moyen-quality' disponible à l'épicerie du quartier, mais aucun de mes colocs ne semble avoir remarqué.

Et l'effet thérapeutique recherché a été atteint à la seule énergie nécessaire pour battre le beurre et le sucre à la cuillère!

lundi 19 février 2007

Le lien du lundi soir

Je vous invite à aller voir le site de ma soeur (la jolie demoiselle en chapeau de la photo ci-dessous) pour voir quelques photos de notre journée à Rotorua, mon dernier dimanche dans l'Île du Nord.

j'aime surtout celle de la brume dans le sentier!

La photo du lundi soir


entre soeurs aux gorges de Karangahake

Les nouvelles de lundi soir

É-pui-sée.

Je n'ai plus une once d'énergie dans le corps - ce midi j'ai marché jusqu'à l'université, une promenade d'un peu plus d'une heure, pour aller me renseigner sur ce qu'il me reste à faire pour vraiment m'inscrire et clarifier mon statut d'internationale/non-internationale. Je me suis fait renvoyer d'un comptoir à un autre, à la 12 travaux d'Astérix, avant qu'on me dise d'aller voir à la faculté de droit directement, "where they should be able to sort you out". Hum. Ça fait du sens.

Une fois rendue (sans me perdre sur le campus!) j'ai rencontré le directeur du programme, le Dr. Chris Gallavin, pour discuter de mon choix de cours, et la personne responsable des étudiants, Margaret Ricketts, pour mettre des choses officielles dans l'ordinateur. Trois de mes cours sont sélectionnés, il m'en maque un, et je devrais aller faire un tour à la faculté de Science politique demain pour discuter avec le directeur de ce côté-là du programme et décider quel cours je prends pour compléter mon horaire. Deux sessions, deux cours chacune, plus une dissertation. Deux cours en droit, deux cours en science-po.

En chemin entre un des comptoirs et le suivant, je me suis fait abordée par des représentants de banques (National Bank et Bank of New Zealand) à la recherche de clients potentiel. J'ai ouvert un compte étudiant dans chacune, en échange de plein de rabais sur plein de choses pour l'une, et d'un lecteur mp3 pour l'autre. Pas d'obligations à long terme, je peux toutes les essayer et choisir plus tard celle que je garde - et l'orientation ne fait que commencer!

Une maison propre et des projets: rien de tel pour se remonter le moral!

Les nouvelles de dimanche soir

Ah! Les joies d’une maison meublée et des restants de vaisselle des locataires des 5 dernières années…

Combien de piles patates faut-il pour être heureux, je vous le demande? (Apparemment, quatre)

Plutôt que de m’apitoyer sur mon sort ou de brûler au soleil, j’ai profité de ce magnifique dimanche très chaud et très ensoleillé pour faire le grand ménage de la cuisine. De haut en bas, du fond (très) dégueulasse des armoires aux comptoirs, tout y est passé.

Le nettoyage s’est littéralement transformé en chasse aux trésors, avec la découverte des 4 piles patates mentionnés ci-haut, de 5 planches à découper, 3 woks (1 électrique) et 4 passoires dont personne ne connaissait l’existence, sans compter un assortiment de louches et spatules en tous genres et même, caché en haut de l’armoire à épices, un support magnétique pour les couteaux.

Après plusieurs heures passées seule les mains dans l’eau savonneuse (musique à tue-tête, fenêtres ouvertes, miraculeusement pas de mouches – c’était peut-être la musique?) Daniel et Carola sont revenus de la plage et m’ont aidé à passer à travers les piles de chaudrons, bols et poêles encore à laver. Daniel a installé le support à couteaux une fois sa surprise passée devant un tel instrument – et il a pris un malin plaisir à y suspendre les plus gros couteaux de notre surprenante collection.

Ce soir, j’ai une cuisine encore petite, mais propre, ordonnée et accueillante – comme le dit Klara, « now we won’t want to get out, we’ll just stay here all the time »!

L’avis de mes colocs sur mon grand nettoyage? Klara est enchantée, me trouve un peu drôle mais m’a encouragée et remerciée presque toute la journée, Laura me trouve complètement folle (sans que ce soit un compliment) mais tolère tant qu’elle n’a pas à s’impliquer, alors que Daniel et Carola ont mis les mains à la pâte avec bonheur pendant plus de 2 heures.

vendredi 16 février 2007

+2

Deuxième jour à Christchurch...

Le vol s'est bien passé. L'arrivée en ville s'est bien passée - mon proprio, Peter, est venu me chercher à l'aéroport. L'arrivée à la maison... ouais... enfin... je crois que je suis encore sous le choc - et pas des plus positifs, le choc...

Le bien:
La maison est une vieille villa, construite en profondeur sur un étage. Le salon est grand avec un foyer/poêle à bois, la cuisine petite mais relativement fonctionnelle (à 5, c'est toujours un peu plus compliqué), le réservoir d'eau chaude est grand et la douche a une bonne pression, et ma chambre est immense (mon salon de Montréal), bien éclairée, le lit est vraiment confortable et j'ai une petite télé. Il y a internet, le téléphone et le câble. Il y a un grand jardin avec plein de roses, un pommier de Rouges Délicieuses et deux nectariniers, sur lequel j'ai accès directement et où mes colocs vont rarement.

Le moins bien:
La maison est une VIEILLE villa, le salon sent le vieux sofa et les vieux sofas ne sont vraiment pas très confortables. La porte du four ne ferme pas complètement et le rangement dans les armoires de cuisine n'est pas pratique, le frigo gèle au fond mais n'est pas très froid, la toilette est à l'extérieur (je le savais avant d'arriver, mais c'est un choc quand même), la salle de bain est toute petite et sans bonne aération autre qu'une fenêtre qui s'ouvre sur toute la hauteur de la douche (sans rideaux), ma chambre sent le vieux tapis et le plafond est COUVERT de chiures de mouches - LES MOUCHES SONT PARTOUT! PARTOUT! PARTOUT! AAAAAAARGHHHHHHH! - contrairement à ce que j'avais compris, le toit par-dessus le patio ne se rend pas jusqu'à ma porte (bonjour la pluie!), qui est suspendue à plus d'un centimètre du cadre de porte (bonjour les courants d'air!). Les fenêtres de ma chambre ne s'ouvrent pas. Internet n'est pas si rapide que ça, je dois venir dans le salon me brancher sur le modem, qui est juste à côté du seul téléphone de la maison. Je n'ai pas le câble dans ma chambre, mais un de mes colocs m'a aidé à fabriquer une antenne avec un vieux cintre attaché dans la fenêtre (classe!). Le jardin est un véritable bordel, incluant un trou de 10cm de profond (1m x 2m) juste devant la porte arrière de ma chambre.

Le potentiel:
J'ai commencé à frotter vitres, comptoirs murs et plafonds, le chiures de mouches partent assez bien et leur disparition fait une énorme différence sur l'allure de ma chambre. Je vais m'équiper en tue-mouche pour éviter leur retour sur mes murs. Le proprio a accepté d'acheter un routeur (?) pour avoir internet sans-fil, et l'image de la télé est assez bonne avec mon antenne de fortune. Pour le four, il dit que celui dans l'autre maison qu'il loue a le même problème depuis 4 ans et que personne ne s'est plain jusqu'à maintenant (à part un chef cuisinier écuadorien en visite pour quelques mois), mais quand bien même ce ne serait qu'une question de gaspillage d'énergie, je vais faire mon possible pour qu'il le change ou le répare. J'ai nettoyé un peu le jardin et balayé le patio, et la cours est déjà plus invitante; j'ai acheté un support à shampoing/savon/etc. à mettre dans le coin de la douche pour organiser et mettre de l'ordre, et cet après-midi je m'attaque à la cuisine.

Le moral:
ouf... c'est pas facile...
Pour la première fois depuis que je suis partie, je me sens vraiment loin. Je ne connais personne, je ne connais pas la ville, je vis dans un 'taudis glorifié' (malgré le potentiel), les cours commencent seulement dans 10 jours...

Heureusement, je suis tombée sur d'excellent colocs. Il y a Karla, la Tchèque de 24 ans qui mesure 6'2", suit des cours d'anglais et m'a emmenée faire une longue marche pour me montrer le quartier le soir de mon arrivée ; Daniel et Carola, les Chiliens de 28-29 ans qui sont aussi ici pour l'anglais - ils travaillent chez un producteur de fleurs et rammènent parfois les fleurs non-vendables, il y a plein de roses rouges dans la maison en ce moment! - et qui ont déjà fait beaucoup pour améliorer le niveau de propreté de la maison; finalement Laura, une voyageuse américaine qui est très américaine. Ils sont tous plus ou moins de passage, installés à Chch pour quelques mois avant de partir ailleurs - je suis l'exception, avec mes plans à moyen-long terme et mon envie de transformer notre vieille bicoque en 'home sweet home'. À part Laura, par contre, je crois qu'ils apprécient tous mes efforts de propreté et sont heureux à l'idée d'être un peu plus confortables, même si c'est seulement pour quelques temps. Daniel a proposé une rotation pour un ménage hebdomadaire - je crois, comme lui, que plus la maison sera propre, plus ce sera simple (et motivant) de la garder propre. On verra bien.

J'aurai plus de nouvelles moins déprimantes dans quelques jours.

lundi 12 février 2007

-2

2 heures avant d'aller me coucher (si je suis raisonnable)

2 jours avant de partir pour Christchurch (aaaaaaahhhhhh!!!!!)

2 ans avant d'avoir un diplôme de plus (mouais, mettons 1 an et demi)


en attendant tout ça, moi-z-et le chien heureuses-z-et entremêlées:




Anaïs est la photographe

mardi 6 février 2007

Happy Waitangi Day!

Si on avait besoin d'une preuve de plus que les Kiwis sont vraiment cool, les expats qui vivent à Los Angeles s'en sont occupés aujourd'hui en réalisant une fronde de Silver Fern (le symbol national) de 100m de long sur la plage de Santa Monica. Une belle façon de célébrer Waitangi Day de l'autre côté de la planète!

Pour plus de détails et des photos pas mal cool, allez voir le site Made From New Zealand, un nouveau label qui était derrière l'initiative de sable. Les photos sont ajoutées au fur et à mesure - il est presque minuit ici, mais la journée est loin d'être finie en Californie! - et le résultat final devrait être impressionant.

Bonne nuit!

(de retour au téléphone demain matin)

lundi 5 février 2007

J'ai l'oreille endolorie

180 téléphones.

Entre 9h15 et 16h, j'ai fait 180 téléphones. Environ les deux tiers ont répondu, et j'ai dû présenter le projet 'traçabilité' au complet - de façon claire et concise, autant que faire se peut - dans près du quart des appels. Après deux mois et demi à ne 'rien faire', ma journée passée entre un téléphone et une liste d'appels m'a é-pui-sée. Et j'ai mal à l'oreille.

(je ne pouvais pas changer de côté, il fallait que je prenne des notes en même temps!)

Heureusement pour mon oreille, demain la Nouvelle-Zélande célèbre Waitangi Day et c'est férié. Pour le pays au complet cette fois-ci, pas seulement pour une ville ou une région limitée comme lors du Auckland Day...

Petite note historique: Waitangi Day commémore la signature du Traité de Waitangi le 6 février 1860, dans lequel les chefs des principales tribus Maori de l'Île du Nord ont transféré leur souveraineté à l'Angleterre. En fait, seulement quelques uns des chefs ont signé sur place, et le traité a ensuite fait le tour du pays, en plusieurs copies, pour recevoir les signatures manquantes. Et les signatures ont été apposées à la traduction Maori du texte original anglais, traduction qui avait servi de base aux discussions et négociations, avait été réalisée dans la nuit du 4 au 5 février par un missionnaire anglais de la région, et ne dit en fait vraiment pas la même chose que la version anglaise...

Les chefs pensaient donner une autorité à la Reine concernant le management des nouveaux immigrants anglais et autres, et des leurs relations avec les Maoris, mais selon les termes utilisés pour traduire les concepts anglais d'autorité, souveraineté, territoire, etc., qui n'existaient pas sous ces formes dans la culture Maori, croyaient aussi garder toute leur autorité et souveraineté sur leurs territoires et 'leurs affaires'. Les anglais se basaient sur le même texte pour faire de la NZ une nouvelle colonie sous la juridiction entière et totale (ou presque) de la Couronne... hum... quelqu'un a dit constitutionnalité douteuse? noooooonnnn...

Le Traité devait originellement protéger les intérêts des native people, mais les forces gouvernementales ont eu peur face aux ambitions de colonisation des compagnies privées et ont bâclé les choses. Aujourd'hui, le document est revendiqué comme base juridique principale pour les droits ancestraux des Maoris, et le consensus veut qu'on donne plus de poids qu'avant à la version traduite puisque c'est ce à quoi les tribus ont effectivement consenties. Inutile de dire que chaque année autour du 6 février les controverses refont surfaces, d'un côté comme de l'autre. Cette année, il s'agit de savoir si le drapeau Maori va flotter sur le Harbor Bridge (le pont principal) et au sommet de One Tree Hill à Auckland.

Sur une note plus personnelle et tout à fait hors-sujet, je me suis trouvé un petit chez-moi à Chch. Un sleep-out - hé! oui - collé à l'arrière d'une grande maison, meublé avec tous les conforts sauf peut-être l'isolation (un peu douteuse), et parce que je ne pouvais simplement pas vivre dans une maison normale, la toilette est séparée de la 'salle de bain' au point d'être dehors. Sans blagues. La toilette est moderne, mais située à l'extérieur, dans une petite pièce sur le bord du grand patio à l'arrière. Comme j'ai dit au proprio: je suis dans le sleep-out, alors je dois sortir (dehors) pour aller aux toilettes de toute les façons - ça me semble juste que les autres colocs aient aussi à le faire!

dimanche 4 février 2007

math & statistique comme je les aimes

Pour une petite minute de détente, le film Le Grand Content de Clemens Kogler & Karo Szmit inspiré des impressions de Jesica Hagy du site indexed.

Dernière minute et bonnes nouvelles

Alors je suis à la recherche d'un petit coin douillet où vivre pour les prochains 12 à 18 mois. Pas facile.

Il y a beaucoup plus de maisons à louer que ce à quoi Montréal m'a habituée, et beaucoup moins d'appartements. Il y a aussi beaucoup de chambres 'sleep-out' offertes: une pièce séparée de la maison, généralement au fond de la cours, qui offre une plus d'intimité mais demande souvent la traversée du jardin pour aller aux toilettes. Ce n'est pas si grave en été, mais en pleine nuit en juillet quand il fait -5, c'est autre chose...

J'ai décidé d'éviter les maisons peuplées de 4et+ étudiants de moins de 20 ans. J'essaie de trouver quelque chose de relativement bien isolé pour l'hiver. J'aimerais vraiment avoir internet, être à distance raisonnable de vélo de l'université, et ne pas avoir à partager une seule salle de bain avec 6 inconnus. En payant 100$/semaine ou moins, si possible dans une chambre déjà meublée.

Pas facile.

La bonne nouvelle, c'est que je fais toutes ces recherches à partir de mon superbe nouvel ordinateur iBook 14". Acheté usagé comme celui de l'an dernier (et un bien meilleur deal!) mais avec la ferme intention de ne pas me faire cambrioler cette fois. Il est silencieux, la pile est encore très bonne, et il est tout à moi. Ô joie.

L'autre bonne nouvelle c'est un petit emploi de dernière minute, environ 40 heures à faire cette semaine et le semaine prochaine, à LIC, pour aider à la préparation d'un projet spécial sur la traçabilité aux National Fieldays 2007. Rien de spécial, surtout bien des téléphones à faire, mais un petit revenu avant de partir, histoire de payer mes premières semaines de loyer! Et la possibilité de peut-être continuer quelques temps de Chch, s'il reste des appels à faire.

La meilleure des nouvelles c'est bien entendu l'arrivée mercredi prochain de ma soeur Anaïs, en NZ pour un mois pour des vacances vraiment bien méritées! Je me dis que c'est un peu dommage d'avoir eu un emploi à ce moment-ci - je vais travailler juste comme elle arrive, et partir immédiatement après sans avoir pu passer plus que 2 jours entiers (la fin de semaine) avec elle - mais après des vacances de deux mois, je peux difficilement dire non...

Au moins le soleil se couche encore tard, on est au plus chaud de l'été (températures de juin à Montréal) et on pourra profiter des longues soirées, une fois de retour du travail!